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Qui était Hathor ?

La Déesse Hathor est l’une des divinités les plus vénérées dans l’Egypte antique. Associée à de nombreux aspects de la vie sur terre relatifs aux arts et à la beauté, elle a pourtant une histoire complexe et une personnalité dure. On vous en dit plus ici !

Le culte de la Déesse Hathor 

La Déesse Hathor était à l’origine une incarnation de la Voie lactée, considérée comme le lait qui coulait des mamelles d’une vache céleste. Au fil du temps, elle a absorbé les attributs de nombreuses autres déesses, mais elle a été plus étroitement associée à Isis, déesse très puissante en son temps également et qui a progressivement « pris la place » d’Hathor dans la hiérarchie des Dieux. Cependant, la Déesse Hathor est demeurée populaire durant toute l’histoire égyptienne. Lui ont été consacrés plus de festival qu’à aucune autre divinité et son nom a été donné plus de fois qu’aucun autre en Égypte antique. En outre, son culte ne se limitait pas à l’Égypte et à la Nubie : elle était vénérée dans toute l’Asie occidentale (Proche-Orient, Afrique du Nord, Corne d’Afrique), en Éthiopie, en Somalie et en Libye, et tout particulièrement dans la ville de Byblos.

Elle était une déesse du ciel, connue sous les noms de « Dame des étoiles » et « Souveraine des étoiles » et liée à Sirius. Son anniversaire était célébré le jour anniversaire de Sirius s’élevant pour la première fois dans le ciel. À l’époque ptolémaïque, elle était connue comme la déesse de Héthara, le troisième mois du calendrier égyptien.

Cette déesse du ciel représentant notre fameuse galaxie pouvait-elle porter les bijoux Jedi d’une autre galaxie lointaine ? Et bien pour cela il faudra analyser sa fameuse parure dont le plus connu est nommé « Hathor Bracelet » 

 

hathor

 

La multitude des rôles de la grande Déesse Hathor

En tant qu’« infirmière céleste », elle était chargée de soigner le pharaon, représentée sous la forme d’une vache. En tant que « mère des mères », elle était la déesse des femmes, de la fertilité, des enfants et de l’accouchement. Elle régnait sur tout ce qui concernait les femmes, des problèmes de conception ou d’accouchement à la santé et la beauté en passant par les sentiments. Cependant, elle n’était pas exclusivement vénérée par les femmes et, contrairement aux autres dieux et déesses, elle avait des prêtres hommes et femmes.

La Déesse Hathor était également la déesse de la beauté et la patronne des arts cosmétiques. Son offrande votive traditionnelle était deux miroirs et elle était souvent en représentation sur des miroirs ou des palettes cosmétiques.

La Déesse Hathor n’était pas pour autant considérée comme vaniteuse de sa beauté ou superficielle : elle était humblement consciente de sa propre beauté et bonté et aimait les belles choses. Elle était connue comme « la maîtresse de la vie » et, en cela, elle était considérée comme l’incarnation de la joie, de l’amour, de la romance, du parfum, de la danse, de la musique et de l’alcool. La Déesse Hathor était particulièrement associée au parfum de l’encens à la myrrhe, considéré comme très précieux et qui symbolisait les qualités les plus fines du genre féminin. De la même façon, Hathor était associée à la turquoise, à la malachite, à l’or et au cuivre. En tant que « maîtresse de la turquoise » et « dame de la malachite », elle était la patronne des mineurs et la déesse de la péninsule du Sinaï (où se trouvaient de célèbres mines).

La Déesse Hathor était aussi la marraine des danseurs et était donc associée à la musique. Nombre de ses prêtres étaient des musiciens, des artisans et des danseurs qui contribuaient à la qualité de vie des Égyptiens et la vénéraient en exprimant leur nature artistique.

En tant que « Dame de l’ouest », la Déesse Hathor protégeait et assistait les morts dans leur dernier voyage. Elle était parfois représentée en train de distribuer de l’eau au défunt. En raison de son rôle dans l’aide aux morts, elle apparaît souvent sur les sarcophages avec Nut (la première sur le dessus du couvercle, la seconde sous le couvercle).

Elle a parfois pris la forme des « Sept Hathors » qui étaient associées au destin et à la divination. On pensait que les « Sept Hathors » connaissaient la durée de vie de chaque être humain dès le jour de sa naissance et qu’ils interrogeaient les âmes mortes lors de leur voyage au pays des morts. Les prêtres de la Déesse Hathor étaient réputés pouvoir lire la fortune d’un nouveau-né et savoir interpréter les rêves. Les gens parcouraient des kilomètres pour implorer la Déesse Hathor de les protéger, de les aider et de les inspirer. Les « Sept Hathors » étaient vénérés dans sept villes : Waset (Thèbes), Iunu (On, Héliopolis), Aphroditopolis, Sinaï, Momemphis, Héracléopolis et Keset.

 

sept hathor collier

L’origine sanglante d’émergence de la Déesse Hathor

Pourtant, avant ces rôles bienveillants et emplis d’esthétisme, la Déesse Hathor fut liée à la destruction, dans son rôle d’Œil de Râ et de défenseur du dieu soleil. Selon la légende, le peuple s’est rendu critique vis à vis de Râ lorsqu’il régnait en tant que Pharaon. Pour remédier à cela, Râ décida d’envoyer son « œil » contre lui, sous la forme de Sekhmet – ex Hathor. Cette dernière commença à massacrer des hommes par centaines. Lorsque Râ compris le désastre en cours et lui ordonna d’arrêter, elle refusa, excitée par sa folie meurtrière muée en soif de sang. La seule façon d’arrêter ce massacre fut de colorer la bière en rouge – pour qu’elle ressemble à du sang – et d’en verser sur les champs de bataille. Lorsqu’elle bu la bière, elle en fut enivrée et fut plongée dans un sommeil de trois jours. Lorsqu’elle s’éveilla – avec une gueule de bois – elle avait perdu le goût pour la chair humaine et l’humanité fut alors sauvée. Râ l’a alors rebaptisée Déesse Hathor et elle est devenue une déesse de l’amour et du bonheur. En conséquence, les soldats ont également prié Hathor/Sekhmet de leur donner sa force et sa concentration au combat.

 

Les liens familiaux et les nombreux maris de la Déesse Hathor

Le mari de la Déesse Hathor, Horus, était associé au Pharaon, de sorte qu’elle-même fut associée à la Reine. Son nom est traduit par « La maison d’Horus », et fait référence à la fois au ciel (où Horus vivait en tant que faucon) et à la famille royale. Cependant, ses relations familiales sont devenues confuses avec le temps. Elle a probablement d’abord été considérée comme l’épouse d’Horus et la fille de Râ, mais lorsque Râ et Horus furent liés en tant que divinité composite, elle est devenue à la fois l’épouse et la fille de Râ. Cela a renforcé son association avec Isis, mère d’Horus et épouse d’Osiris.
Bien sûr, Toth, le premier Dieu, fut également le mari de la Déesse Hathor. Puisqu’il avait déjà une femme, Seshat (la déesse de la lecture, de l’écriture, de l’architecture et de l’arithmétique), Hathor absorba son rôle, y compris celui de témoin au jugement des morts. Ce rôle dans l’accueil des morts lui a par la suite valu un autre mari, Nehebkau, gardien de l’entrée du monde souterrain. Puis, lorsque Râ et Amon fusionnèrent, la Déesse Hathor fut considérée comme l’épouse de Sobek qui était considéré comme un aspect d’Amon-Râ. Pourtant, Sobek était également associé à Seth, l’ennemi d’Horus !

 

hathor sur la tombe d'un pharaon


La Déesse Hathor dans les représentations

Hathor prenait de nombreuses formes : une femme, une oie, un chat, un lion, la malachite, une figue de sycomore, pour n’en citer que quelques-uns. Cependant, la manifestation la plus célèbre de la Déesse Hathor est la vache et, même lorsqu’elle apparaît en tant que femme, elle présente souvent soit les oreilles d’une vache, soit une élégante paire de cornes. Lorsqu’elle est représentée sous la forme complète d’une vache, elle a alors des yeux magnifiquement peints. Elle a souvent été représentée en rouge (la couleur de la passion), bien que sa couleur sacrée soit le turquoise. Il est également intéressant de noter que seuls elle et le dieu Bes (qui a également eu un rôle dans l’accouchement) ont été représentés en portrait (plutôt qu’en profil).

 

hathor

 

Isis a emprunté beaucoup de ses fonctions et son iconographie a été adaptée, notamment avec des cornes de vache, si bien qu’il est souvent difficile distinguer les deux déesses. Pourtant, les deux divinités étaient bien distinctes : Isis était à bien des égards une divinité plus complexe qui a souffert de la mort de son mari et qui a dû se battre pour protéger son fils en bas âge. Elle comprenait donc les épreuves et les tribulations du peuple et pouvait s’y identifier. La Déesse Hathor, en revanche, était l’incarnation du pouvoir et du succès et ne connaissait pas le doute. Alors qu’Isis était miséricordieuse, Hathor n’avait comme intention que d’atteindre ses objectifs : moins proche des humains, comme, lorsqu’elle prit la forme de Sekhmet (l’Œil de Râ), elle n’eut pas eu pitié et propagea le massacre du peuple qu’on ne put arrêter que par la ruse…